Les statistiques québécoises démontrent que plus de la moitié des mariages se terminent par un divorce. Comment, devant de telles statistiques, concilier retraite, divorce et pension alimentaire?
Les statistiques québécoises démontrent que plus de la moitié des mariages se terminent par un divorce. Comment, devant de telles statistiques, concilier retraite, divorce et pension alimentaire?
Ainsi, Monsieur, âgé de 56 ans, ayant accumulé 35 ans de services, décide de prendre sa retraite. Ce dernier s'adresse à
Le tribunal soutien que les besoins de l'ex-épouse, bénéficiaire de l'obligation alimentaire, sont tributaires des moyens dont dispose le débiteur alimentaire, en l'occurrence Monsieur. Par contre, l'obligation alimentaire des parents à l'endroit des enfants n'est pas soumise à cette règle. D'autant plus que, « bien qu'admissible à la retraite après 35 ans de services, (Monsieur), n'était aucunement tenu de la prendre. »
Puisque Monsieur a choisi prématurément de prendre sa retraite, sans se soucier de ses obligations alimentaires envers ses enfants à charge,
À la lumière de ce jugement, pour ne pas être pénalisé, on se doit de choisir entre l'incertain réconfort d'avoir ses enfants lorsque l'on est jeune ou envisager les soucis certains d'une retraite tardivement.
C.A. 200-09-007172-106Ce navigateur ne supporte pas ce type de fichier. Veuillez télécharger le fichier pour l'afficher: Télécharger le fichier